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LES SOUVENIRS
Il est des mots et des images qui restent gravées à jamais
Comme un album de souvenir, dans ma mémoire ils sont stockés.
Certains évoques des moments tendres,
D’autres moins doux se font entendre.
Mais même dans les moments tristesse
Ce ne sont plus des mots qui blessent
Ils ont perdu leur fils tranchants
Ils ne font plus souffrir autant.
Sans doute ai-je assimilé
Toutes ces choses qui font pleurer
Et dans le livre de ma vie
Que je feuillette quand vient la nuit
Je me surprends à constater
Les moments sombres sont fanés
Ils déambulent dans mes pensées
Noyés dans un brouillard épais.
Alors que les moments bonheur
Eux, ont su garder leur splendeur
Je peux sentir encore la joie
Que j’éprouvais ces moments là
Alors que les douleurs vilaines
Passent par là et puis s’éteignent.
C’est un peu comme les nuages
Qui passent sans qu’il y ait l’orage.
Ils restent des pages vierges à mon livre
Où j’y mettrais les moments à vivre
Et je sais parce que j’ai appris
Au fil des jours et de ma vie
Que les épreuves qui m’attendent
Viendront aux pages se suspendrent
Et que mes heures de bonheur
Y mettrons leur touche de couleur.
Bien plus tard quand je serai vieille
Ce livre sera ma merveille
Je pourrai venir y relire
Les pleurs de ma vie, et les rires
Avec un air mélancolie,
Je penserai à ses soucis
Mais avec une grande sagesse
Je savourerai ma vieillesse.
Oh oui les peines font grandir
Et font parties des souvenirs
Parce que la vie est ainsi faite
De belle victoires et défaites.
poème de Josie Gourmande
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Doux hiver
Quelques flocons tombent sur la vaste forêt
Et sur les hauts sommets des montagnes enneigées
Une fumée blanche s'échappe des maisons
Devant lesquelles s'amusent de petits fanfarons
Ils transmettent leur joie à leurs bons parents
Qui les regardent jouer tout en souvenant
Ce qu'ils faisaient aussi, bonhommes de neige,
Luge et batailles, sans autres privilèges.
Dans les rues de la ville, s'activent eux aussi,
les charbonniers tirant leur charette noircie.
Les calèches également battent le pavé,
Des rues les plus passantes fraichement enneigées,
Et mènent les hommes à leur chaud bureau,
Où tout à un prix et où les grands manteaux
Sèchent sur les chaises jusqu'à la nuit venue
Il n'y aura plus un chat dans ce dédale de rues.
Les animaux quand à eux, ne sortent leur museau,
Qu'en de rares occasions pour boire un peu d'eau.
On peut encore voir ça et là un renard,
Qui court à son terrier mais peut être un peu tard.
Il fait déja très froid sur les plaines de France,
Et les plus courageux avance avec prudence,
Dans les rues verglacées, sur les lacs gelés
De ce doux hiver qui vient de commencer.
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