• MICHEL DELPECH - Il faut regarder les étoiles (1968) + PAROLES

     

    Le soleil ça ne suffit pas forcément
    A celui qui veut rêver malgré le temps
    Le soleil c'est tout petit finalement
    C'est une étoile au firmament
    Parmi tant d'autres évidemment

    Il faut regarder les étoiles tour à tour
    Ce sont les soleils pour troubadours
    Il faut accrocher des étoiles au ciel de pluie
    Pour que brillent un peu plus fort les jours trop gris

    Il faut regarder les étoiles tout là-haut
    La lune est le soleil de Pierrot
    Il faut accrocher des étoiles au ciel de lit
    Pour que l'amour garde un peu de poésie

    C'est la vie qui va trop vite maintenant
    Si tu veux rester poète plus longtemps
    Il suffit de t'arrêter quelques instants
    De lever les yeux doucement
    Et de regarder simplement

    Il faut regarder les étoiles tour à tour
    Ce sont des soleils pour troubadours
    Il faut accrocher des étoiles au ciel de pluie
    Pour que brillent un peu plus fort les jours trop gris

    Il faut regarder les étoiles tout là-haut
    La lune est le soleil de Pierrot
    Il faut accrocher des étoiles au ciel de lit
    Pour que l'amour garde un peu de poésie

    la la la la la....


    3 commentaires
  • baudelaire


     

    Biographie de Charles Baudelaire (1821-1867)

    1821 Naissance de Charles-Pierre Baudelaire à Paris le 9 avril. Il est le fils de Joseph-François Baudelaire, né en 1759, et de Caroline Archenbaut-Dufaÿs, née en 1793.
    1827 Mort du père de Charles Baudelaire.
    1828 Sa mère se remarie avec le général Aupick. Les relations entre le jeune Charles et le général seront toujours médiocres. Le remariage hâtif de sa mère l'affectera beaucoup. il se sent abandonné par celle qu'il croyait "uniquement à lui".
    1832 Charles est pensionnaire au collège royal de Lyon
    1836 Après un séjour de quatre ans à Lyon, il revient à Paris et sera élève Collège Louis-le-Grand de Paris. Il lit Chateaubriand et Sainte-Beuve.
    1839 Il obtient son baccalauréat en août
    1840 Alors que sa mère et son beau-père souhaiteraient qu'il devienne Ambassadeur, lui mène une vie de dandy au Quartier latin et n'a qu'un rêve de rebelle : devenir poète
    1841 Pour tenter de dompter ce beau-fils indigne, son beau-père de général l'embarque en juin, sur le ""Paquebot des Mers du Sud" : Direction les Indes. Son voyage s'arrêtera finalement à l'île Maurice . Au bout de sept mois, Charles Baudelaire met fin à cet exil. Il gardera de ce voyage le souvenir de " la belle Dorothée". Plusieurs poèmes comme L'Albatros ou Parfum exotique ont certainement été inspirés par ce voyage.
    1842 Bénéficiant de l'héritage paternel, Charles Baudelaire dépense sans compter : l'alcool, l'amour, et l'art. il fait la connaissance de la " vénus noire" Jeanne Duval qui lui inspirera de nombreux poèmes, dont La Chevelure et Le Serpent qui danse.
    1845-46 Charles Baudelaire vit du journalisme d'art : Publication de nombreux articles de critique.
    1847 Il rencontre Marie Daubrun, une actrice dont les yeux lui inspirent en particulier Le Poison et Ciel brouillé.
    Il publie ses premières traductions d'Edgar Poe. Une grande complicité l'unit à cet auteur américain maudit. Ils ont une conception identique de l'art ainsi qu'une fascination commune du mal, ce que Poe appelle le démon de la perversité. Il va traduire et préfacer presque toute l'œuvre de son ami américain
    1848 Charles Baudelaire participe aux journées révolutionnaires de février et va même jusqu'à monter sur les barricades. Il participe à la création d'un journal révolutionnaire : le Salut Public
    1849 Il s'éloigne progressivement de la politique. Pour lui le vrai combat est dans la poésie.
    1851 Il dénonce le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte .
    Publication : Du vin et du haschisch
    1852 Début de sa liaison passionnée avec Apollonie Sabatier. Il lui adresse de nombreux poèmes, dont Harmonie du Soir et L'Aube spirituelle
    1854 Il publie Les Contes extraordinaires d'Edgar Poe.
    1855 Publication de son compte-rendu de l'Exposition Universelle et de dix-huit poèmes des futures Fleurs du mal
    1856 Publication de sa traduction des Histoires et des Nouvelles histoires extraordinaires d'Edgar Poe.
    1857 Mort de son beau-père, le Général Aupick.
    En juin, publication des Fleurs du mal chez Poulet-Malassis. En août, un procès en moralité est instruit contre lui. Le procureur Pinard demande la condamnation du recueil de poèmes. Malgré l'appui de Sainte-Beuve et de Barbey d'Aurevilly, Charles Baudelaire et son éditeur sont condamnés. Six poèmes devront également être retirés.
    1858 Charles Baudelaire se réconcilie avec sa mère.
    1860 Publication des Paradis artificiels.
    1861 Publication de la seconde édition des Fleurs du mal. En avril, il fait également paraître un long article sur Richard Wagner .
    1864 Baudelaire fuit en Belgique s'installe à Bruxelles où il donne une tournée de conférences. Très vite ce pays, qui d'abord lui a plus, lui devient insupportable. Il est atteint par la syphilis, et a de plus en plus recours à la drogue.
    1866 Il fait une chute dans l'église Saint-Loup de Namur et perd connaissance. Il est hospitalisé à Bruxelles, victime à la fois d'hémiplégie et d'aphasie.
    1867 Il revient à Paris et le 31 août, il meurt, à quarante-six ans dans la clinique du docteur Duval. Il est inhumé le 2 septembre au cimetière Montparnasse.
    1868 Publication, à titre posthume, du Spleen de Paris, ainsi que des Curiosités esthétiques


    Poème: "L'homme et la mer"

    Homme libre, toujours tu chériras la mer !
    La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame,
    Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
    Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
    Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
    Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
    Tellement vous aimez le carnage et la mort,
    Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !


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  • Mère, amie, confidente, complice,
    Tu représentes beaucoup pour moi.
    Même si je ne te le dis pas toujours,
    Sache que, pour toi, mon coeur est rempli d’amour.
    Bonne fête maman…

     

    12 Fleurs d amandiers c est le printemps!!!

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