-
L'amitié se dit sincère.
Recueil : L'amitié (2001)
L'amitié est une preuve de confiance,
Où naissent nos plus belles confidences,
À l'ami des secrets ainsi dévoilés,
De peines enfouies restées inavouées.
Une épaule amie sur laquelle se reposent,
Nos peines, nos chagrins qui explosent,
Partager ensemble nos joies, nos douleurs,
Cet arc-en-ciel de toutes les couleurs.
Un ami se doit d'être loyal, fidèle,
Au fil du temps, au cours des ans,
Notre amitié n'en sera que plus belle,
Comme un jardin secret fleurissant.
L'amitié se dit sincère, de toute confiance,
Sans nul désir de reconnaissance.
Douce écoute réchauffant un coeur,
D'une âme en détresse qui conte malheur.
L'amitié raisonne nos idées folles,
Et l'ami vient ainsi vous conseiller,
De la sagesse dans ses paroles,
Et ce désir noble de vous aider.
Maxalexis
2 commentaires -
Il n’y a pas de jour
Pour notre amour...
Je ne compte plus le temps,
Saint-Valentin,
Grand martyr,
Connaissait les soupirs...
Un jour, ou tout va bien,
Les amoureux sont en fête,
Offrir un témoignage palpable,
On se veut aimable...
Alors on fait des emplettes,
Mais l’amour est quotidien,
Chers tourtereaux!
Cadeaux! Cadeaux!
Offrez votre cœur, votre *bien*
Il ne vaut fortune
Mais a plus de valeur
L’amour se dilate de toute ampleur,
La Saint-Valentin ne m'importe
Je t'aime quand ?!...
votre commentaire -
J'ai tant rêvé de toi.
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère ?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
À se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
Ô balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
À toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
Qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
Et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
Robert Desnos.
1 commentaire -
La flamme.
Être la flamme
Qui guide ta route
Dans les longues nuits de doute...
Être la flamme
Qui éclaire ton ciel
Dans les noires nuits de solitude...
Être la flamme
Qui réchauffe ton corps
Dans les froides nuits d'hiver...
Être la flamme
Qui embrase ta peau
Dans les brûlantes nuits d'amour...
Blottie au creux de la nuit,
Il me plaît à rêver...
Devenir Ta flamme !
Véronique Audelon.
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires