• Sables mouvants

    Demons et merveilles

    vents et marées

    au loin déjà la mer s'est retirée

    et toi

    comme une  algue doucement caressée par le vent

    dans les sables du lit remues en rêvant 

    demons et merveilles

    vents et marées 

    au loin déjà  la mer s'est retirée

    mais dans tes yeux entrouvert

    deux petites vagues sont restées 

    démons et merveilles 

    deux petites vagues pour me noyer.

     


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  • en ce temps-là

    Après la guerre 39-40
    Mes parents sont partis en vacances à vélo.

    De Paris à Bordeaux
    Ils en ont bien profité.
     
    Ils se lavaient dans les rivières,
    Plantaient leur tente
      
    canadienne dans les champs.
    L'immense liberté en ce temps-là était encore possible.

    Aujourd'hui, impossible d'imaginer en faire autant.
    Pour la petite histoire, ils sont rentre en train avec leur tandem.

     


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  •  

    Assis tout au bord d'un nuage,
    ça fait des jours que je voyage
    et dans mes vagabondages,
    j'ai le vent comme équipage...
    Funambule au fil de l'eau,
    je fais la papote aux oiseaux
    et - il faut ce qu'il faut -
    j'ai mis une plume à mon chapeau.
    J'ai mon chapeau soleil,
    mon écharpe arc-en-ciel,
    j'ai tout oublié, je pense:
    je suis en vacances

    Christian MERVEILLE

     

    Nouveau : retrouvez, dans ce dossier, la liste de tous les thèmes qu'abordent mes articles poésies et comptines.


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  • La nouvelle année

     

    - Nouvelle année, qu’as-tu dans ta besace ?

    - Douze garçons, tous forts et courageux ;
    - Douze garçons pour vous servir, Madame,
    - Douze garçons pour vous servir, Monsieur.

    - Les trois premiers sont souvent en colère,
    - Les trois suivants savent rire et chanter.

    - Les trois suivants remplissent vos corbeilles,
    - Monsieur, Madame, et même vos greniers.

    - Les trois derniers font ce qu’ils ont à faire,
    - Tout en pleurant, ils enterrent leur mère.
    - Ne pleurez plus, holà ! mes douze mois,
    - Morte l’Année, l’Année vit, me voilà ! Louisa Paulin


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  • Jacques Prévert



    Enfants de la haute ville
    filles des bas quartiers
    le dimanche vous promène
    dans la rue de la Paix
    Le quartier est désert
    les magasins fermés
    Mais sous le ciel gris souris
    la ville est un peu verte
    derrière les grilles des Tuileries
    Et vous dansez sans le savoir
    vous dansez en marchant
    sur les trottoirs cirés
    Et vous lancez la mode
    sans même vous en douter
    Un manteau de fou rire
    sur vos robes imprimées
    Et vos robes imprimées
    sur le velours potelé
    de vos corps amoureux
    tout nouveaux tout dorés

    Folles enfants de la haute ville


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