• Apatride


     

     

    Apatride

     

    Je suis un croyant qui ne croit plus en rien
    Un être aimant qui n'aime plus vraiment
    Une route que plus personne ne veut suivre
    La nuit alors qu'il fait encore jour
    Le froid bien que l'air soit si chaud
    La passion d'avant le désespoir
    Le lendemain auquel on croyait hier
    La mort bien avant la naissance
    Curieux monde qui tourne à l'envers du temps
    Tué par les génocides
    La misère des uns, la luxure dans laquelle sombrent les autres
    la rue dans laquelle on marche
    Celle qui mène droit vers un champs de bataille
    La pluie d'après la tempête
    le soleil qui crame ces déserts sans fin
    Le déluge et les tremblements de terre
    L'alcool au fond d'un verre givré
    Le givre qui pend aux branches en hiver
    Le malheur de ces gens déplacés
    De place en place jamais rester
    Ces fautes d'orthographe à jamais corrigées
    Le non-renoncement de ces peuples
    L'amnésie de ceux qui massacrent

    Apatride




    Moi, je les aime tous ces déplacés,
    Tous ces apatrides
    Même si je suis un croyant qui ne croit plus en rien
    Un être aimant qui n'aime plus vraiment

    Même si je suis une route que plus personne ne veut suivre
    La nuit alors qu'il fait encore jour
    Où êtes-vous ? Qui êtes-vous ?
    Erevan, Bérouth, Jérusalem, Bagdad,
    Et tant d'autres endroits encore
    Tué par la folie,
    Par la folie des hommes
    Où pouvez vous fuir sous les bombes assassines ?
    Où pouvez vous fuir cette fois ci ?
    Etre de ce voyage forcé
    Etre de ce voyage forcé
    Vers quel désir pouvez vous encore aller?
    Où êtes-vous ? Qui êtes-vous ?
    Erevan, Bérouth, Jérusalem, Bagdad,
    ou tant d'autres endroits encore
    Pris en otage par la folie,
    Par la folie des hommes
    Qui êtes-vous sous les bombes assassines ?
    Où pouvez vous fuir cette fois ci ?
    Etre de ce voyage forcé
    Etre de ce voyage forcé.

     

    Oulion.Christian

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 17 Mars 2016 à 20:20

    Toute une désespérance qui traduit bien l'angoisse,le nihilisme de notre époque...BRRRR, froid dans le dos!arf

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