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    le temps passe et les souvenirs reste 

    et les plus beaux sont enfouie dans ma memoire 

    je ne t oublie pas ,toi mon amie d enfance 

    je me souviens de tes moindre geste 

    sur    le chemin du retour de l'ecole le  soir 

    nous connaission pas  encore notre chance 

    d être des enfants heureux et insouciant 

    le reste de notre parcourt sera moins charmant 

    car nous aurons eu beaucoup  de soucis 

    et des aventures que personne nous envira 

    on a  su redresser la barre a chaque fois 

    car nous avons puissez ,notre energie 

    dans cette si joli enfance que nous avons vecu !!!

    CASTAGNETTE


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    Nouvelle année, année nouvelle,
    Dis-nous, qu'as-tu sous ton bonnet ?
    J'ai quatre demoiselles
    Toutes grandes et belles
    La plus jeune, en dentelles,
    La seconde en épis,
    La cadette est en fruits
    Et la dernière en neige.
    Voyez le beau cortège !
    Nous chantons, nous dansons
    La ronde des saisons.

     


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  • Déjà la rapide journée
    Fait place aux heures du sommeil,
    Et du dernier fils de Vannée
    S’est enfui le dernier soleil.
    Près du foyer, seule, inactive,
    Livrée aux souvenirs puissans,
    Ma pensée erre, fugitive,
    Des jours passés aux jours présens.
    Ma vue, au hasard arrêtée,
    Long-temps de la flamme agitée
    Suit les caprices éclatans,
    Ou s’attache à l’acier mobile
    Qui compte sur l’émail fragile
    Les pas silencieux du temps.
    Un pas encore, encore une heure,
    Et l’année aura sans retour
    Atteint sa dernière demeure ;
    L’aiguille aura fini son tour.
    Pourquoi, de mon regard avide,
    La poursuivre ainsi tristement,
    Quand je ne puis d’un seul moment
    Retarder sa marche rapide ?
    Du temps qui vient de s’écouler,
    Si quelques jours pouvaient renaître,
    II n’en est pas un seul, peut-être,
    Que ma voix daignât rappeler !
    Mais des ans la fuite m’étonne ;
    Leurs adieux oppressent mon cœur ;
    Je dis : C’est encore une fleur
    Que l’âge enlève à ma couronne,
    Et livre au torrent destructeur ;
    C’est une ombre ajoutée à l’ombre
    Qui déjà s’étend sur mes jours ;
    Un printemps retranché du nombre
    De ceux dont je verrai le cours !
    Écoutons !… Le timbre sonore
    Lentement frémit douze fois ;
    Il se tait… Je l’écoute encore,
    Et l’année expire à sa voix.
    C’en est fait ; en vain je l’appelle,
    Adieu !… Salut, sa sœur nouvelle,
    Salut ! Quels dons chargent ta main ?
    Quel bien nous apporte ton aile ?
    Quels beaux jours dorment dans ton sein ?
    Que dis je ! à mon âme tremblante
    Ne révèle point tes secrets :
    D’espoir, de jeunesse, d’attraits,
    Aujourd’hui tu parais brillante ;
    Et ta course insensible et lente
    Peut-être amène les regrets !
    Ainsi chaque soleil se lève
    Témoin de nos vœux insensés ;
    Ainsi toujours son cours s’achève,
    En entraînant comme un vain rêve,
    Nos vœux déçus et dispersés.
    Mais l’espérance fantastique,
    Répandant sa clarté magique
    Dans la nuit du sombre avenir,
    Nous guide d’année en année,
    Jusqu’à l’aurore fortunée
    Du jour qui ne doit pas finir.

    LA MARTINE


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    Pourquoi j’aime la poésie ?
    La poésie n’est pas seulement belle pour sa musicalité. Au fil des siècles, les poètes se sont émancipés des règles qui définissaient les poèmes. Bien plus qu’un art du langage qui s’attache à la forme, la poésie apporte une vision du monde qui perturbe notre approche cartésienne. Les poètes sont de véritables guides, comme l’avait si bien indiqué Saint-John Perse dans son allocution au banquet Nobel : « plus qu’un mode de connaissance, la poésie est d’abord mode de vie – et de vie intégrale. » Le poète est un guide pour l’humanité, celui qui explore, à sa manière, le monde séculier pour en révéler la splendeur intemporelle. « L’obscurité qu’on lui reproche ne tient pas à sa nature propre, qui est d’éclairer, mais à la nuit même qu’elle explore, et qu’elle se doit d’explorer : celle de l’âme elle-même et du mystère où baigne l’être humain. » Dans le mouvement incessant de la civilisation, le poète perçoit les grands changements, supprime les impasses. « Les civilisations mûrissantes ne meurent point des affres d’un automne, elle ne font que muer. L’inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance. » Et le poète présente à l’homme « un miroir plus sensible» du monde, en constante métamorphose. « La tragédie n’est pas dans la métamorphose elle-même. Le vrai drame du siècle est dans l’écart qu’on laisse croître entre l’homme temporel et l’homme intemporel. L’homme éclairé sur un versant va-t-il s’obscurcir sur l’autre ? » La quête du poète est spirituelle et son rôle est bien de montrer au collectif plongé dans le monde concret – le monde rationnel -, de lui montrer l’harmonie du « monde entier des choses ».
    Les poèmes sont généralement courts, mais ce n’est pas une règle – il n’y a plus de règle apparente – et donc s’insèrent facilement dans notre quotidien. Mais leur lecture est parfois longue, parce qu’il faut saisir chacun des mots, chacune des associations, chaque tournure, chaque subtil rappel, pour comprendre la vision du poète. Le poète et nous observons le même monde, mais jamais de la même manière. La surprise nous saisit toujours par cette nouvelle vision que nous apporte le poète. Il nous ramène toujours à la simplicité de la nature. Il rompt certainement l’accoutumance avec laquelle nous appréhendons notre univers.

    Un bel exemple
    Il ne faut pas croire que les textes sont sibyllins, complexes, inaccessibles. Certaines poésies sont à la portée de chacun. Encore faut-il y percevoir l’éclairage souhaité par le poète, suivre la lumière dans l’obscurité du monde, dans la nuit qui nous entoure. Il faut y voir le devant et le derrière, la surface et la profondeur ; il s’agit souvent de deux lectures, l’une qui met en scène la forme, la musicalité, la face visible des choses, une sorte de lecture au premier degré ; l’autre qui joue avec le fond, la sémantique, le sens caché des choses, la lecture au second degré. Mais l’une ou l’autre de ces lectures peut nous contenter, selon nos propres attentes.
    Pour illustrer ces propos, voici un poème de Blaise Cendrars : La nuit monte. Il permet d’illustrer ce que nous pouvons simplement observer dans la nature. Pas seulement :

    «    J’ai bien observé comment cela se passait
         Quand le soleil est couché

         C’est la mer qui s’assombrit
         Le ciel conserve encore longtemps une grande clarté
         La nuit monte de l’eau et encercle lentement tout l’horizon
         Puis le ciel s’assombrit à son tour avec lenteur
         Il y a un moment où il fait tout noir
         Puis le noir de l’eau et le noir du ciel reculent
         Il s’établit une transparence éburnéenne avec des reflets dans l’eau et des poches obscures au ciel
         Puis le Sac à Charbon sous la Croix du Sud
        
     Puis la Voie Lactée »
    Ce poème est né d’un simple constat, d’un soleil couchant sur la mer. Ici, la musicalité n’a rien d’évidente, les règles traditionnelles du poème semble éradiquées. Il s’agit d’une simple description d’un coucher de soleil. Avions-nous seulement déjà perçu les choses de cette manière ? En cherchant quelque peu, percevons-nous enfin le sens caché de ce poème ?

    Le poète exprime bien souvent, par quelques mots judicieusement choisis (la poésie peut-elle être spontanée ?), un phénomène du monde réel que nous ne percevons pas ou plus, et sublime l’ensemble en rendant sa vision intemporelle, universelle.

    Voilà pourquoi j’aime la poésie
    Parce qu’en lisant un poème comme celui de Cendrars, je me demande pourquoi je n’avais jamais encore perçu un coucher de soleil sur la mer de cette manière. La prochaine fois, assurément, je serai plus vigilant.

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  • Poème de douleur et souffrance

     

    Poème de Laurence H.

    Je suis capitaine de ce navire

    Le vent et la pluie
    Frappent de plein fouet
    Mon navire déjà abimé
    Par ces nombreuses tempêtes
    Qui nous laissent hébétés et fatigués

    Je suis le capitaine de ce navire
    Et je dois faire face à cette mer gigantesque
    Qui montre sa colère
    En soulevant ces grosses vagues
    Menaçantes et carnassières
    Afin que je m’abaisse devant elle
    En lui laissant tout ce que je possède

    Je suis le capitaine de ce navire
    Et je suis seule pour le maintenir
    M’acharnant sur la barre
    Afin de garder le cap

    Le vent fouette mon visage fatigué
    Par ce combat pour ne pas dériver
    Seule et désemparée
    Trempée par cette pluie glacée

    Tiens la barre ! Tiens la barre ! Me dis-je !
    Et je la tiens de mes mains tremblantes
    A bout de souffle, mais combattante
    Pour penser à demain
    A mon destin

    Je suis le capitaine de ce navire
    Je tiens la barre pour garder le cap
    Tenir jusqu’à la terre ferme
    Pour retrouver mon fils et ceux qui me sont chers

    Oui ! Tenir pour ne pas dériver
    Ne pas couler sous cette tempête immense
    Qu’est ma souffrance


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