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Par Jean tartre le 20 Juillet 2013 à 00:14
le temps passe et les souvenirs reste
et les plus beaux sont enfouie dans ma memoire
je ne t oublie pas ,toi mon amie d enfance
je me souviens de tes moindre geste
sur le chemin du retour de l'ecole le soir
nous connaission pas encore notre chance
d être des enfants heureux et insouciant
le reste de notre parcourt sera moins charmant
car nous aurons eu beaucoup de soucis
et des aventures que personne nous envira
on a su redresser la barre a chaque fois
car nous avons puissez ,notre energie
dans cette si joli enfance que nous avons vecu !!!
CASTAGNETTE
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Par Jean tartre le 14 Janvier 2013 à 22:01
Nouvelle année, année nouvelle,
Dis-nous, qu'as-tu sous ton bonnet ?
J'ai quatre demoiselles
Toutes grandes et belles
La plus jeune, en dentelles,
La seconde en épis,
La cadette est en fruits
Et la dernière en neige.
Voyez le beau cortège !
Nous chantons, nous dansons
La ronde des saisons.
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Par Jean tartre le 30 Décembre 2012 à 18:30
Déjà la rapide journée
Fait place aux heures du sommeil,
Et du dernier fils de Vannée
S’est enfui le dernier soleil.
Près du foyer, seule, inactive,
Livrée aux souvenirs puissans,
Ma pensée erre, fugitive,
Des jours passés aux jours présens.
Ma vue, au hasard arrêtée,
Long-temps de la flamme agitée
Suit les caprices éclatans,
Ou s’attache à l’acier mobile
Qui compte sur l’émail fragile
Les pas silencieux du temps.
Un pas encore, encore une heure,
Et l’année aura sans retour
Atteint sa dernière demeure ;
L’aiguille aura fini son tour.
Pourquoi, de mon regard avide,
La poursuivre ainsi tristement,
Quand je ne puis d’un seul moment
Retarder sa marche rapide ?
Du temps qui vient de s’écouler,
Si quelques jours pouvaient renaître,
II n’en est pas un seul, peut-être,
Que ma voix daignât rappeler !
Mais des ans la fuite m’étonne ;
Leurs adieux oppressent mon cœur ;
Je dis : C’est encore une fleur
Que l’âge enlève à ma couronne,
Et livre au torrent destructeur ;
C’est une ombre ajoutée à l’ombre
Qui déjà s’étend sur mes jours ;
Un printemps retranché du nombre
De ceux dont je verrai le cours !
Écoutons !… Le timbre sonore
Lentement frémit douze fois ;
Il se tait… Je l’écoute encore,
Et l’année expire à sa voix.
C’en est fait ; en vain je l’appelle,
Adieu !… Salut, sa sœur nouvelle,
Salut ! Quels dons chargent ta main ?
Quel bien nous apporte ton aile ?
Quels beaux jours dorment dans ton sein ?
Que dis je ! à mon âme tremblante
Ne révèle point tes secrets :
D’espoir, de jeunesse, d’attraits,
Aujourd’hui tu parais brillante ;
Et ta course insensible et lente
Peut-être amène les regrets !
Ainsi chaque soleil se lève
Témoin de nos vœux insensés ;
Ainsi toujours son cours s’achève,
En entraînant comme un vain rêve,
Nos vœux déçus et dispersés.
Mais l’espérance fantastique,
Répandant sa clarté magique
Dans la nuit du sombre avenir,
Nous guide d’année en année,
Jusqu’à l’aurore fortunée
Du jour qui ne doit pas finir.LA MARTINE
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Par Jean tartre le 9 Août 2012 à 18:36Pourquoi j’aime la poésie ?La poésie n’est pas seulement belle pour sa musicalité. Au fil des siècles, les poètes se sont émancipés des règles qui définissaient les poèmes. Bien plus qu’un art du langage qui s’attache à la forme, la poésie apporte une vision du monde qui perturbe notre approche cartésienne. Les poètes sont de véritables guides, comme l’avait si bien indiqué Saint-John Perse dans son allocution au banquet Nobel : « plus qu’un mode de connaissance, la poésie est d’abord mode de vie – et de vie intégrale. » Le poète est un guide pour l’humanité, celui qui explore, à sa manière, le monde séculier pour en révéler la splendeur intemporelle. « L’obscurité qu’on lui reproche ne tient pas à sa nature propre, qui est d’éclairer, mais à la nuit même qu’elle explore, et qu’elle se doit d’explorer : celle de l’âme elle-même et du mystère où baigne l’être humain. » Dans le mouvement incessant de la civilisation, le poète perçoit les grands changements, supprime les impasses. « Les civilisations mûrissantes ne meurent point des affres d’un automne, elle ne font que muer. L’inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance. » Et le poète présente à l’homme « un miroir plus sensible» du monde, en constante métamorphose. « La tragédie n’est pas dans la métamorphose elle-même. Le vrai drame du siècle est dans l’écart qu’on laisse croître entre l’homme temporel et l’homme intemporel. L’homme éclairé sur un versant va-t-il s’obscurcir sur l’autre ? » La quête du poète est spirituelle et son rôle est bien de montrer au collectif plongé dans le monde concret – le monde rationnel -, de lui montrer l’harmonie du « monde entier des choses ».
Les poèmes sont généralement courts, mais ce n’est pas une règle – il n’y a plus de règle apparente – et donc s’insèrent facilement dans notre quotidien. Mais leur lecture est parfois longue, parce qu’il faut saisir chacun des mots, chacune des associations, chaque tournure, chaque subtil rappel, pour comprendre la vision du poète. Le poète et nous observons le même monde, mais jamais de la même manière. La surprise nous saisit toujours par cette nouvelle vision que nous apporte le poète. Il nous ramène toujours à la simplicité de la nature. Il rompt certainement l’accoutumance avec laquelle nous appréhendons notre univers.
Un bel exempleIl ne faut pas croire que les textes sont sibyllins, complexes, inaccessibles. Certaines poésies sont à la portée de chacun. Encore faut-il y percevoir l’éclairage souhaité par le poète, suivre la lumière dans l’obscurité du monde, dans la nuit qui nous entoure. Il faut y voir le devant et le derrière, la surface et la profondeur ; il s’agit souvent de deux lectures, l’une qui met en scène la forme, la musicalité, la face visible des choses, une sorte de lecture au premier degré ; l’autre qui joue avec le fond, la sémantique, le sens caché des choses, la lecture au second degré. Mais l’une ou l’autre de ces lectures peut nous contenter, selon nos propres attentes.
Pour illustrer ces propos, voici un poème de Blaise Cendrars : La nuit monte. Il permet d’illustrer ce que nous pouvons simplement observer dans la nature. Pas seulement :
« J’ai bien observé comment cela se passait
Quand le soleil est couché
C’est la mer qui s’assombrit
Le ciel conserve encore longtemps une grande clarté
La nuit monte de l’eau et encercle lentement tout l’horizon
Puis le ciel s’assombrit à son tour avec lenteur
Il y a un moment où il fait tout noir
Puis le noir de l’eau et le noir du ciel reculent
Il s’établit une transparence éburnéenne avec des reflets dans l’eau et des poches obscures au ciel
Puis le Sac à Charbon sous la Croix du Sud
Puis la Voie Lactée »Ce poème est né d’un simple constat, d’un soleil couchant sur la mer. Ici, la musicalité n’a rien d’évidente, les règles traditionnelles du poème semble éradiquées. Il s’agit d’une simple description d’un coucher de soleil. Avions-nous seulement déjà perçu les choses de cette manière ? En cherchant quelque peu, percevons-nous enfin le sens caché de ce poème ?
Le poète exprime bien souvent, par quelques mots judicieusement choisis (la poésie peut-elle être spontanée ?), un phénomène du monde réel que nous ne percevons pas ou plus, et sublime l’ensemble en rendant sa vision intemporelle, universelle.
Voilà pourquoi j’aime la poésieParce qu’en lisant un poème comme celui de Cendrars, je me demande pourquoi je n’avais jamais encore perçu un coucher de soleil sur la mer de cette manière. La prochaine fois, assurément, je serai plus vigilant.
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Par Jean tartre le 7 Août 2012 à 15:10
Poème de Laurence H.
Je suis capitaine de ce navire
Le vent et la pluie
Frappent de plein fouet
Mon navire déjà abimé
Par ces nombreuses tempêtes
Qui nous laissent hébétés et fatigués
Je suis le capitaine de ce navire
Et je dois faire face à cette mer gigantesque
Qui montre sa colère
En soulevant ces grosses vagues
Menaçantes et carnassières
Afin que je m’abaisse devant elle
En lui laissant tout ce que je possède
Je suis le capitaine de ce navire
Et je suis seule pour le maintenir
M’acharnant sur la barre
Afin de garder le cap
Le vent fouette mon visage fatigué
Par ce combat pour ne pas dériver
Seule et désemparée
Trempée par cette pluie glacée
Tiens la barre ! Tiens la barre ! Me dis-je !
Et je la tiens de mes mains tremblantes
A bout de souffle, mais combattante
Pour penser à demain
A mon destin
Je suis le capitaine de ce navire
Je tiens la barre pour garder le cap
Tenir jusqu’à la terre ferme
Pour retrouver mon fils et ceux qui me sont chers
Oui ! Tenir pour ne pas dériver
Ne pas couler sous cette tempête immense
Qu’est ma souffrance
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