• Une nuit sous les étoiles

     Une nuit sous les étoiles
    A oublier que l'on existe
    Pour devenir en sois le mélodiste
    Qui perle de vie suce la moelle

    De la canopée stellaire
    Enfant terrible qui pousse à la rêverie
    Tissant du ciel des soieries
    Qui au petit matin s'envollent dans l'air

    Petit bout d'espace
    Qui signal au rêveur solitaire
    L'étrangeté du temps qui passe
    Et le plonge o merveille aux source de l'univers

    Effronté destinée
    Que de s'abandonner
    Au rythme layonné
     des énergies combinées

    Qui circulent dans notre esprit
    Comme vogue sur les océans cérébraux
    Le cachalot de notre propre chaos
    Lever de rideau sur un être qui prie

    Et qui jamais ne s'endort
    Sans s'attacher au mépris
    De ces quelques duperies
    Etendard de l'âge d'or

    Que l'homme et ses facéties
    Entretient de manière peu anodine
    Avec la société sorte de kadine
    Qui se soumet à imaginer l'ultime prophétie

    Orgueilleuse solution d'âme
    Qui laisse chatoyante
    L'extase clairvoyante
    De quelques grammes de came
    Soumis par ksper

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    Une jeune femme qui cherche à se marier vient s'inscrire dans une agence matrimonial. Elle précise à l'employée :
    -je suis bien ennuyée ...Comme vous le voyez, je suis borgne. Ca sera sans doute difficile de trouver un parti...
    - Mais non,ne vous inquiétez pas !
    L'employée tape la fiche descriptive : "Jeune femme ,deux merveilleux yeux bleus ,dont un en moins.


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    L'enfant et la caméra

    21 Janvier 2011 Par Frédéric Moga

     

    Dans cette après-midi sans chaleur, les ombres semblent forcées, comme soulignées par nos esprits au fusain. Il n’y a en fait aucune ombre sur ces trottoirs, aucune pénombre hormis celles que nous projetons.

     

    Etes-vous sûr de vouloir faire le voyage ?

     

    Tant pis pour vous. Alors voici le secret. Il y a belle lurette que le monde n’existe plus. C’est ce gamin, là-bas sur la place qui me l’a murmuré ce matin. Il dit que tout n’est qu’illusion, et que c’est pour cela qu’il possède cette grosse caméra. Il filme un monde qui s’efface, non pas pour en garder la trace, mais pour dessiner les contours de ce qu’il nomme :  la Nouvelle Histoire.

     

    Comment ? Vous n’êtes pas au courant ?

     

    Mais le monde, monsieur, c’est terminé ! De tout ce que vous voyez, bientôt, il n’y aura plus rien ! Un peu partout sur le globe, les gens s’agrippent à leurs Bibles, leurs Corans, à leurs foutus textes sacrés comme des mioches aux jupes de leurs mères. Ils ont la trouille.  De quoi ?

     

    De la rumeur. C’est encore le petit qui me l’a dit. Il a levé les yeux au ciel, et il a tourné sa caméra vers moi. Pour immortaliser ma réaction face à la vérité nue.

     

    Ce gamin m’a confié qu’il tournait une histoire bien meilleure que la notre…

     

    Je suis resté quelques instants sans rien dire. Moi aussi j’ai eu la trouille, vous comprenez ! Tout ça expliquait fort bien cette sensation prégnante qui pèse sur le monde comme un tissu sur une peau moite. Mais si, vous savez, cette drôle d’idée qui nous trotte dans la tête et qui susurre à notre oreille que nous ne jouons plus aucun rôle dans cette fichue histoire. Cette impression bizarre de ne pas savoir pour quelle raison nous sommes venus au monde, si ce n’est pour consommer encore et encore. Une vie à chier, hein ?

     

    Et puis il faut dire que les idées disparaissent. Alors quel intérêt pourrait prendre Dieu à continuer à regarder ce mauvais film ? On dirait que les scénaristes se sont arrêtés faute de budget.

     

    Mais il y a ce petit, là-bas, sur la place, presque entièrement dissimulé par sa caméra. Ou bien est-il en train de s’enfuir dans son film ? Oui, c’est ça, il n’a plus rien à faire là. Les créateurs disparaissent mais ils emportent avec eux l’inspiration, l’âme du monde et… les ombres.

     

    Regardez cet homme à côté. Il scrute le ciel avec inquiétude. Il cherche le soleil sans le trouver. 

     

    C’est à cause du gamin. Il l’a emmené avec lui.

     

    Dans cette autre histoire qu’il est en train de tourner.

     

    Dans cet autre monde qui promet un peu plus.

     

    Allez, monsieur ! Il nous reste encore un peu de temps avant que sa caméra n’ait tout englouti.

     

    Si vous me payez un verre, je vous raconterais comment on peut essayer de jouer un rôle dans sa foutue histoire…

     

    Photographie Street 11, A.Figaro, (http://www.monsieur-figaro.com)


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    Il était une petite fois dans un village de côté de Foix où l’on mangeait du foie… Mais ma foi, ce n’est pas la bonne histoire !


    Bon, reprenons. Il était une petite fois, non loin d’un joli village, une maison entourée de grands arbres qui poussaient au petit bonheur la chance.


    Parmi les habitants se trouvaient un chat curieux et un chien maladroit mais tendre.

    Les poursuites effrénées et sauvages après les oiseaux du jardin ne duraient que quelques minutes car c’était plus un jeu qu’une réelle chasse motivée par la faim.

    La fatigue les gagnait vite et l’attrait des coussins moelleux ainsi que celui des mains cajoleuses rivalisait avec celui des instincts primaires.


    Il faut dire qu’il y en avait huit, des mains cajoleuses :

    deux au patriarche, un père débonnaire et tranquille qui faisait parfois semblant de grogner ;

    deux appartenaient à la mère, nourricière à son heure, pilier de la demeure.

    Les quatre dernières étaient celles d’aimables garçonnets : Lucas et Dorian.


    Ces enfants étaient aimés de leurs parents et le leur rendait bien.
    La vie paisible de la campagne loin du stress de la ville était d’une qualité rare.
    Les jeux étaient simples mais variés : une partie de foot chez les copains ; une après midi à la piscine ; une balade à dos de poney à la cavale voisine ; des séances de toboggan et de balançoire…
    Les deux frères aimaient retrouver leurs copains à l’école, jouer dans la cour et chahuter à la cantine.
    Comme le veut la coutume, une fée s’était penchée sur leur berceau et leur avait accordé trois dons :
    Lucas, l’aîné avait celui d’aimer les êtres et d’en être aimé en retour, le don du courage et celui de la persévérance.
    Dorian avait reçu celui de l’humour, de la curiosité et l’art du bon vivre. C’était un véritable épicurien, partisan du carpe diem.
    La maison, la Ruche de son nom propre, bourdonnait de rires et de joie.


    Mais dans chaque histoire il y a les gentils mais il y a aussi les méchants.


    Celui qui nous concerne se nomme Crabos (un cousin de Carabosse et de l’ogre Crados). C’est un vilain-pas-beau qui fait du mal aux gens et même aux animaux.
    Il fait tellement peur que certains adultes n’osent même pas dire son vrai nom.
    Ils croient que le fait de parler de lui va le faire venir et qu’il va jeter son terrible sort de «REUMUT». (tumeur)
    Mais en vérité, Crabos frappe la plupart du temps au hasard : un peu comme à la loterie de la télévision. Parfois on a le bon numéro et parfois, c’est la mauvaise boule.
    Il peut aussi être attiré par certains produits comme le goudron, le charbon, l’amiante… Ca fait alors un affreux sort de «REUMUT» avec la fumée en plus!
    Et c’est ainsi qu’un matin, qui était loin d’être beau, il revint dans l’histoire de Lucas et de sa famille.


    Depuis quelque temps déjà, notre petit héros se sentait bizarre. Il était souvent fatigué, avait mal à la tête et comme du sable dans les yeux lorsqu’il faisait un effort.
    Ce matin là, lorsqu’il était allé voir son papa, la moitié de son corps était endormie.
    Puis il s’endormit profondément comme la belle au bois dormant.
    C’était le cruel Crabos qui, pareil à sa cousine Carabosse, avait usé de son mal et vice !


    Le papa et la maman de Lucas étaient très inquiets.
    Ils s’en furent trouvé l’alchimiste de service.

    Celui-ci cherchait depuis longtemps, ainsi que ses collègues, le secret de la pierre philosophale.



    Lorsque Lucas se réveilla, il dut boire d’infâmes potions de soufre et de mercure.

    Mais malgré tout les dosages et les essais en tout genre, voire les plus farfelus des différents savants et quelques charlatans, le sort du mage noir ne put être annulé.
    Lucas utilisa tout son courage et parfois tout ses sourires afin de combattre le «REUMUT».
    Il y eu même des moments où l’espoir d’un antisort pointait le bout de son nez.

    Mais hélas, trois fois hélas, malgré une lutte acharnée que Lucas mena pendant plus d’une année tel un véritable chevalier bleu, les alchimistes se déclarèrent vaincus.


    La famille se retrouva enfin de nouveau à la Ruche après ce long et fatigant périple.

    Ils jetèrent les alambics et les alambiqués, ouvrirent les fenêtres et firent entrer le soleil dans la maison.

    On entendit la musique, les rires. Les amis revinrent.



    Et alors que personne ne s’y attendait, la magie de Crabos fut bloquée par une magie plus ancienne et plus pure :l’Amour.
    L’Amour d’une maman, d’un papa, d’un petit frère ;

    L’Amour de la famille et des amis et même des gens qu’ils ne connaissaient pas.
    Une bulle d’Amour s’était bâtit autour de Lucas.


    C’est vrai que ce n’était pas tout à fait le même qu’au début du livre mais, on retrouvait parfois la même lumière dans ses yeux et la même joie.
    Et malgré quelques sorciers et sorcières à la botte de Crabos, le dôme de protection tenait bon
    Le redoutable ennemi était furieux de cette résistance et redoublait d’efforts afin d’envoyer d’autres sorts mais ceux-ci ne touchaient pas l’Essence même de Lucas qui se mit à voyager, à voyager de plus en plus loin et de plus en plus haut.
    Il se sentait comme une bulle de savon, comme s’il était en dehors de son corps.

    Comme un ballon de la fête des enfants du village qui s’envole et que plus rien ne peut atteindre…


    Lucas décida de la fin de l’histoire. Sa maman et son papa décidèrent de la raconter car c’était son Histoire.

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  •  Un père parle à sa fille:

    - Pourquoi traites-tu ton frère d’idiot ? Tu vas lui dire tout de suite que tu regrettes !
    Elle se tourne vers son frère et lui dit:
    - Simon, je regrette que tu sois un idiot !!!


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