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    Apatride

     

    Je suis un croyant qui ne croit plus en rien
    Un être aimant qui n'aime plus vraiment
    Une route que plus personne ne veut suivre
    La nuit alors qu'il fait encore jour
    Le froid bien que l'air soit si chaud
    La passion d'avant le désespoir
    Le lendemain auquel on croyait hier
    La mort bien avant la naissance
    Curieux monde qui tourne à l'envers du temps
    Tué par les génocides
    La misère des uns, la luxure dans laquelle sombrent les autres
    la rue dans laquelle on marche
    Celle qui mène droit vers un champs de bataille
    La pluie d'après la tempête
    le soleil qui crame ces déserts sans fin
    Le déluge et les tremblements de terre
    L'alcool au fond d'un verre givré
    Le givre qui pend aux branches en hiver
    Le malheur de ces gens déplacés
    De place en place jamais rester
    Ces fautes d'orthographe à jamais corrigées
    Le non-renoncement de ces peuples
    L'amnésie de ceux qui massacrent

    Apatride




    Moi, je les aime tous ces déplacés,
    Tous ces apatrides
    Même si je suis un croyant qui ne croit plus en rien
    Un être aimant qui n'aime plus vraiment

    Même si je suis une route que plus personne ne veut suivre
    La nuit alors qu'il fait encore jour
    Où êtes-vous ? Qui êtes-vous ?
    Erevan, Bérouth, Jérusalem, Bagdad,
    Et tant d'autres endroits encore
    Tué par la folie,
    Par la folie des hommes
    Où pouvez vous fuir sous les bombes assassines ?
    Où pouvez vous fuir cette fois ci ?
    Etre de ce voyage forcé
    Etre de ce voyage forcé
    Vers quel désir pouvez vous encore aller?
    Où êtes-vous ? Qui êtes-vous ?
    Erevan, Bérouth, Jérusalem, Bagdad,
    ou tant d'autres endroits encore
    Pris en otage par la folie,
    Par la folie des hommes
    Qui êtes-vous sous les bombes assassines ?
    Où pouvez vous fuir cette fois ci ?
    Etre de ce voyage forcé
    Etre de ce voyage forcé.

     

    Oulion.Christian

     

     

     

     


    1 commentaire
  • ma poesie

    tous les poemes que j ai ecrit sont entierement ecrit dans la seule inspiration du moment

    je peux pas pretende avoir une plume ,comme mon fils qui a un talent certain

    mais je controle mes emotions et cela donne des moments inoubliable

    voila ma foi en la nature qui prend le dessus ,et seule ma conviction me guide sur un chemin ou

    je vie sans artifice , sans voiture ,sans pretention, aussi avec le seul espoir de voir un jour l humain asses raisonnable pour preserver sa planete !!!!!!!

    castagnette


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  • Puisque la météo nous annonce quelques flocons pour ce week-end, Bonne lecture !

    Les glaçons

    Les glaçons qui pendent du toit
    Dis-moi, c'est de la glace à quoi ?
    Elle n'a pas de couleur,
    Elle n'a pas de goût,
    Elle n'a pas d'odeur,
    Elle n'a rien du tout !
    Alors, c'est de la glace à quoi,
    Les glaçons qui pendent du toit ?

    Corinne Albaut

    Brrr...
    Il fait froid
    Claque, claque tes mains
    Elles ont chaud, elles sont bien
    Frotte, frotte ton front
    Il rougit comme un lampion
    Tape, tape tes joues
    Mais pas comme un petit fou
    Dring, dring ton nez
    C'est pour bien le réchauffer
    Gratte, gratte ton menton
    Barbichette, barbichon.

    La neige

    Regardez la neige qui danse
    Derrière le carreau fermé.
    Qui là-haut peut bien s'amuser
    À déchirer le ciel immense
    En petits morceaux de papier ?

    Pernette Chaponnière


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  • Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
    Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
    Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
    Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
    Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
    Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui
    les protèges;
     
    De leur œil inquiet ils regardent la neige,
    Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
    Guy de Maupassant

    nuit de neige


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  • C’est un passager
    Qui ne peut pas payer
    On ne retrouve pas sa trace
    Il ne trouve pas sa place

    Sa place est toujours par un autre occupée
    Et il se sent très honoré
    Parfois il l’interroge
    Jamais il ne l’en déloge

    Il change souvent de destination
    Il est toujours en reconstruction
    Sans cesse il improvise
    Mais toujours avec franchise

    On le voudrait gracieux
    Mais il est mystérieux
    On attend de l’éloquence
    Et il demeure dans le silence

     


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