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Lentement je glisse vers l’autre vie
Lentement je glisse vers l’autre vie
Mon corps me lâche, par terre je gis
Les hommes en blanc m’appellent, je les entends
« Madame, madame, ouvrez les yeux » tout est blanc.
J’essaie, mais impossible, je me sens partir
Ils insistent, je résiste, mais plus fort l’avenir
Revient vers moi, je lui ouvre les bras
Epuisée, je me laisse guider par le son de leurs voix.
Annick Moreeuw, le 3 janvier 2011
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Faut t-il des coeurs qui saignent,
des larmes de sang coulants sur nos joues,
de la lame cruelle de l'amour assassin.
Faut t-il des coeurs qui geignent,
des complaintes stridentes qui transpercent le silence,
des déchirures sentimentales de la plaie béante de nos coeurs
battants.
Faut t-il des coeurs qui aiment,
des étreintes brûlantes qui réchauffent ces coeurs,
pour en faire de la pierre une machine aimante .
Que faut t-il a nos coeurs pour qu'ils ne saignent plus,
ne gemissent que des plaisirs et aiment autant qu'ils battent.
De l'amour qui ne se cherche pas, qui ne se trouve pas .
De l'amour qui naît dans le coeur par la magie de l'alchimie.
Quand ce n'est plus le coeur qui bat par amour,mais que
c'est l'amour qui fait battre votre coeur.
L'amour avec un grand A ,vous ouvre alors ses portes.
philou-filou
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