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Par Jean tartre le 14 Décembre 2015 à 21:39Chanson pour les enfantsl’hiverDans la nuit de l’hiverGalope un grand homme blancC’est un bonhomme de neigeAvec une pipe en bois,Un grand bonhomme de neigePoursuivi par le froid.Il arrive au village.Voyant de la lumière,Le voilà rassuré.Dans une petite maisonIl entre sans frapper;Et pour se réchauffer,S’assoit sur le poêle rouge,Et d’un coup disparaît.Ne laissant que sa pipeAu milieu d’une flaque d’eau,Ne laissant que sa pipe,Et puis son vieux chapeau.
Jacques Préver
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Par Jean tartre le 12 Octobre 2014 à 21:23
LA MER
"La mer ! Elle est la grande soeur
dont la berce, inlassable,
les peines, le sommeil de la Terre et du Ciel.
Elle-même
a vie en mouvement
qui chante
la marche d'or du soleil
le tournoi des planètes
et la noce éternelle du jour et de la nuit.
La vie inépuisable
qui se propage, une et généreuse, à tous les continents.
Elle est le manteau large
couleur d'émeraude et d'azur
sur l'épaule de la fraternité du monde."
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Par Jean tartre le 1 Mars 2014 à 10:57
Poésie pour la Réunion : chez nous
in ti zaffaire à nous
île de la Réunion, lumière de ma vision,
terre de ma région, le pays de ma raison
une pluriel de religions, réunies sans complication.
Elle a aussi un petit nom qui vient des Bourbon
Située dans un océan, elle n’est pas un géant
au sud de l’équateur, dans le tropique du capricorne
un concentré de plénitude et d’amour est né,
île où le métissage reprend ça place ,et parle d’elle même
on y trouve aussi ,des belles aquarelles,
dessinées par le temps.,des tableaux de l’érosionQuand vient l’heure du repas,
une multitude de saveurs dans nos plats,
une composition d’épices bien d’ici
donne du goût à nos rougails, agrémente, parfume nos caris
les arômes de l’île , tapissent nos narines,
fait danser nos papilles, salive nos gustatives
grâce à certain nos aïeux d’origines diverses,
qui ont résisté aux coups de fouet
que des multitudes coutumes s’offrent à nous,
des dames expertes dans l’art culinaire,
assurent à notre table, un régal convivial.Ma passion c’est de semer de récolter et de préserver,
un héritage qui fait partie de notre paquetage
je cultive les choses du moyen-âge
elles feront toujours partie de notre terroir
leurs places sont à notre table
dans ce petit potager fait de mes mains
un jardin où pousse très bien du thym et du romarin
et d’autres condiments, du bio au quotidien,
des plantes médicinales, qui font du bien à la flore de mes intestins
elles éloignent le médecin, un peu plus tard au lendemain.En contrebas du jardin un petit chemin
qui descend vers la rivière ou nos mères lavaient le linge
on entend au loin des canards qui font coin coin
de la volailles qui picorent dans le champ du voisin
l’aboiement des chiens qui annonce la venue de quelqu’un
je me régale ,aussi des choses, que je ne vole à personne
des offrandes que dames nature me donne
elle y pousse autour de ma pti case créole
elle est modeste ,ce n’est que du bois sous tôle
et dans ces lieux, quand vient le crépuscule
le soleil perd ces plumes
la journée commence a s’assombrir ,on s’amuse et on rigole
on danse le sega la danse de la joie
de la bonne humeur sous nos toits
chacun raconte ces histoires au son du maloya
ont boit du rhum, on tape sur des casseroles
et des belle paroles résonnentA. AMMANY
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Par Jean tartre le 27 Janvier 2014 à 12:25
Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour;
Je ne sais plus si je vis, si je mange,si je respire,
Si je parle; je sais que je t'aime
Tout mon amour t'est destiné,A toi mon amour,ma passion,Mon feu sacré, mon horizon.
Au-delà de ma vie, je t'aimerai, Maintenant et pour l'éternité.
Ouvre-moi ton cœur, s'il te plaît
Je t'aime mon amour Je t'aime pour toujoursTu fais parti de mon cœur
Tu le seras pour toujours Je t'aime
À la folie Je t'aime pour la vie
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Par Jean tartre le 2 Avril 2013 à 19:33
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu: - Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes !
Ô servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !VICTOR HUGO
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