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    Pénétrer dans ton cœur,
    S'y faire une petite place,
    T'ouvrir la porte du bonheur,
    Où tout brille et rien ne glace.
     
    Être toujours à tes côtés,
    Quand tu n'as pas le moral,
    Te soutenir, t'aider,
    Pour diminuer ton mal.
     
    Te donner la clé de mon cœur,
    Pour que tu viennes t'y installer,
    M'ouvrir la porte du bonheur,
    Où tout brille, pour l'éternité.

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     Maux de tête

    Je ne suis personne, pas de prenom,

    Pas d'age, pas de nom,

    Je suis un mal de crâne inqualifiable,

    Qui rend t'a vie insurmontable,

    Mais il faut rester,

    Pour les autres et pour s'éclater,

    Des gens ont besoin,

    De toi pendant leurs vies pour partager joie et chagrins,

    Mais ce mal quand partira t-il ?

    Il n'y a pas de réponse clair c'est débile...

     

     

             Shimizu/sincere

          

              Ce poème est dédié à Jessy (un super ami) 

     


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     L’étourdie

    Dimanche, j’ai perdu mon chien.
    Mercredi, j’ai perdu mon dé.
    Jeudi mon cahier de dessin.
    Vendredi, j’ai perdu mes clés.
    « Que va-t-elle perdre demain ? »
    Pense sa mère épouvantée.

    Hélas ! C’est vrai, j’ai un peu peur
    Pour mon nouveau mouchoir à fleurs,
    Je suis tellement étourdie !
    Que vais-je oublier samedi ?
    J’aurais déjà perdu mon nez
    S’il n’était pas si bien attaché.

    (Maurice Carême) 

     


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  • Choc du retour de voyage

    aile d'avion dans le ciel
     

    N’avez-vous jamais remarqué quelque chose de bizarre au retour de voyage ?

    Lorsque l’on part en voyage, on vit de nouvelles expériences, on découvre beaucoup de choses et l’on se découvre soi-même. Le voyageur se nourrit avant tout du plaisir du dépaysement.

    Là est tout le contraste car quand on revient, rien ne nous semble nouveau. Et là aussi on a besoin d’un temps d’adaptation avant de revenir à son rythme dit quotidien. Pour beaucoup, cela ne leur pose aucun problème, mais moi, je trouve cela assez perturbant. Du moins assez pour pouvoir m’y intéresser.

    La grande difficulté à mon sens est qu’au retour ont à changé, nos valeurs, l’attention que l’on porte aux gens est différente d’avant le départ. Surtout lors des premiers grands voyages. Et lorsqu’il faut confronter ces changements au retour, et revivre une vie quotidienne avec ses nouvelles valeurs, on se retrouve souvent coincé. On apprend alors à vivre avec et à composer.

    Je tiens à me concentrer sur ce choc du retour. Et ce temps de réadaptation nécessaire à revivre le quotidien. Il existe plusieurs typologies de chocs auxquelles il faut se préparer.

    La nostalgie. Certaines personnes reviennent à leur pays d’origine avec une grande nostalgie du pays visité. Ils comparent beaucoup leur quotidien avec ce qu’était celui du pays visité. Le jugement de leur pays sera subjectif au travers d’un filtre du pays visité. Les gens paraissent fades, le quotidien morne. Par exemple, un ami revenu de Chine voyait la France comme un pays empêtré dans le béton de l’immobilisme alors qu’en Chine tout bouge et vite. Mais c’est sans regarder objectivement les deux pays, car chacun a ses qualités et ses défauts. Cette nostalgie est généralement suivie d’un manque d’énergie, d’une tristesse et une tendance à s’isoler. Il en suit tout un tas de contrariétés pouvant aller jusqu’à perturber la santé.

    Il arrive aussi qu’au retour, on ne se sente pas tout à fait revenu, on est encore dans cette mouvance du voyage car tout le monde vient vous voir et crier votre retour. Vous pouvez être dans une phase transitoire ou tout votre quotidien n’est pas encore installé. Mais votre entourage a tôt fait de vous réintégrer dans la réalité de votre quotidien et cela créer un réel choc. Le temps de se réadapter, on a la perception de vivre en marge. Différent de la culture visitée et en même temps changer par rapport à notre propre culture. On vit alors une sorte de spleen au quotidien.

    Préparer son retour de voyage en douceur

    Se préparer avant la date du retour à rentrer en saluant les gens que l’on risque de ne jamais revoir, en rangeant ses affaires et préparer ses valises.

    • Acceptez que votre cœur balance entre votre vie en voyage et votre vie au retour. N’oubliez pas qu’il y a beaucoup de choses que vous avez quittées en partant qui vous ont manqué. C’est peut-être bête mais pour moi, l’un des plaisirs du retour a été le fromage. Je pense qu’il ne faut pas oublier son voyage au retour mais l’accepter comme une part de soi et vivre avec.
    • Prévoir un temps tampon. Au retour, le mieux est de passer une nuit à l’hôtel ou chez un ami avant de terminer son trajet. Un ami habitant la Bretagne faisait souvent ça. Arrivée à Charles de Gaulle, il passait une nuit à Paris, seul, avant de repartir. Ce moment lui permettait d’accepter son retour et de doucement reprendre son rythme. Son conseil est intéressante même si je ne l’ai jamais expérimentée.
    • Au retour, profiter au maximum de ce qui nous a manqué. Comme le fromage par exemple.
    • Au retour, tout de suite, reprendre ses responsabilités du quotidien. Refaire des projets, aller de l’avant.

    Finalement le meilleur remède au choc du retour est le temps. Il permet de se sentir bien chez soi car on prend conscience qu’être ici, ce n’est pas renier son expérience mais c’est l’accepter comme une part de soi.

    Et vous, avez vous vécu un choc du retour ?
    Avez vous vécu avec la nostalgie du pays visité, la tête entre deux monde ?
    Quels ont été vos remèdes ?


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