Comme le nord et le sud qui s’attirent où se repoussent comme deux aimants
Pourquoi le rouge et le noir s épousent-il autant ?
Fuir le bonheur pour ne pas qu’il ne se sauve
C’est fuir le quotidien par des florilèges de pseudo libertés à la guimauve
Souffrir est un état d’esprit, triste, aux sinistres dédales
Vouloir sortir de cette spirale
C’est s’en donné les moyens
Du soir au matin
Ce complaire dans ce scénario baroque du cinéma de minuit
Comme dans un film à la Fellini
« La dolce vita », figurants extravagants
Donc superficiels à souhait et parfois exubérants
Ce mode de vie qu’on choisit, on se l’impose
Et à forte dose elle implose
La vie est trop belle pour qu’elle soit éternelle
La vie est trop courte pour rester toujours belle
Alors pour sortir de ce labyrinthe
Il ne faut plus de craintes
Des lendemains heureux
Là alors le bonheur est possible et n’est plus hasardeux
un soir ou mon esprit vagabonde comme ces rêves inachevés