• L’été indien

    Publié par Vette de Fonclare dans Automne

     

    Comment peut-il faire si chaud
    Alors qu’octobre va mourir ?
    Aujourd’hui le temps est si beau
    Qu’il semble tout brodé de rires.

    Et chacun d’aller les bras nus
    Comme au coeur du plus bel été,
    Un été extrême et si dru
    Qu’on ne sait plus quel jour on est

    Tant la ville grouille de monde.
    Et l’on se demande parfois
    Si la Terre est toujours bien ronde
    Pour aller ainsi de guingois.

    C’est le vent qui souffle un grand feu
    Venu des côtes africaines
    Et qui sème en nous peu à peu
    Une torpeur presque malsaine

    Car il fait trop chaud en Provence,
    L’automne doit s’en revenir,
    Et l’été fou quitter la danse
    En se résignant à partir.

    Même en Provence il fait trop chaud,
    Et tout assoiffé de fraîcheur
    On déteste ce sirocco
    Et sa détestable touffeur.


    2 commentaires
  • Depuis que dans ma vie, il y a toi.
    Je ne pense plus ni "je", ni "moi"
    Je pense au pluriel, je pense "Nous"
    Ce Nous si beau, ce Nous si doux

    Je ne dis plus ni "mon" ni "ma"
    Car si c'est à moi, c'est à toi
    Instinctivement, je dis "notre"
    Tout est à toi, tu es mon Autre.

    Tout comme "le mien", "la mienne"
    Pour autant que cela m'appartienne
    Sont remplacés par le ou la "nôtre".
    Du pluriel, je suis devenu l'apôtre.

    Il n'existe aucune faute d'accord,
    Ni entre nos âmes ni entre nos corps.
    Tous les pronoms sont réciproques,
    Chaque substantif est synecdoque.

    Le passé est décomposé,
    Le présent en est un,
    Le futur me paraît si simple.
    Le subjonctif est objectif.
    Le conditionnel n'est plus,
    L'inconditionnel l'a remplacé.

    - Bernard André -


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  • la femme du boulanger
    toi la femme courageuse
    qui na rien a voire avec la legende
    tu te leve tôt pour prendre soin de ton homme
    tu a la patience avec ta clientele
    tu a beaucoup de responsabilté
    et tu ne rechigne jamais au tache incrate
    qui parfois peuve  te  rende heroique !
    en plus et tu vraiment reconnue comme telle
    j'en suis pas sur, !on a besoin de ton aimabilitée
    et nous te remercions pour tout c'est petit service
    car si nous n avions plus notre boulangerie au coin  de la rue
    on serais tous bien perdu !!!

    castagnette54

    la femme du boulanger

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    Pénétrer dans ton cœur,
    S'y faire une petite place,
    T'ouvrir la porte du bonheur,
    Où tout brille et rien ne glace.
     
    Être toujours à tes côtés,
    Quand tu n'as pas le moral,
    Te soutenir, t'aider,
    Pour diminuer ton mal.
     
    Te donner la clé de mon cœur,
    Pour que tu viennes t'y installer,
    M'ouvrir la porte du bonheur,
    Où tout brille, pour l'éternité.

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     Maux de tête

    Je ne suis personne, pas de prenom,

    Pas d'age, pas de nom,

    Je suis un mal de crâne inqualifiable,

    Qui rend t'a vie insurmontable,

    Mais il faut rester,

    Pour les autres et pour s'éclater,

    Des gens ont besoin,

    De toi pendant leurs vies pour partager joie et chagrins,

    Mais ce mal quand partira t-il ?

    Il n'y a pas de réponse clair c'est débile...

     

     

             Shimizu/sincere

          

              Ce poème est dédié à Jessy (un super ami) 

     


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