• Faut t-il des coeurs qui saignent,
    des larmes de sang coulants sur nos joues,
    de la lame cruelle de l'amour assassin.
    Faut t-il des coeurs qui geignent,
    des complaintes stridentes qui transpercent le silence,
    des déchirures sentimentales de la plaie béante de nos coeurs
    battants.
    Faut t-il des coeurs qui aiment,
    des étreintes brûlantes qui réchauffent ces coeurs,
    pour en faire de la pierre une machine aimante .
    Que faut t-il a nos coeurs pour qu'ils ne saignent plus,
    ne gemissent que des plaisirs et aiment autant qu'ils battent.
    De l'amour qui ne se cherche pas, qui ne se trouve pas .
    De l'amour qui naît dans le coeur par la magie de l'alchimie.
    Quand ce n'est plus le coeur qui bat par amour,mais que
    c'est l'amour qui fait battre votre coeur.
    L'amour avec un grand A ,vous ouvre alors ses portes.

    philou-filou


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  • Posté par bigdeal le 31/1/2011 1

    crois moi!
    crois moi s'il te plait
    crois moi je t'en prie

    je ne cherche pas a faire la victime
    je ne cherche pas a me disculper.
    mais je suis le martyr
    je sais que j'ai manquais un peu de franchise
    mais cela ne fait pas de moi un menteur a vie
    cela ne dit pas que tout en moi est faux!

    crois moi,je ne t'ai rien cacher de ma vie

    si tu pars je ne saurai comment te rétenir puisque tu ne veux plus rien entendre
    mais sache au moins que tu es ma vénus;
    ma planete d'amour
    ton amour circule encore dans mes veines;

    ne fais pas de moi un tymoré a vie.

    ma plus belle plume c'est toi
    mon amour inédit,troublant et imprévisible.

    crois moi car je t'ai tout dit de moi.


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  • Quand n’ont assez fait dodo
    Ces petits enfanchonnets
    Ils portent sous leurs bonnets
    Visages pleins de bobo.

    C’est pitié s’ils font jojo
    Trop matin, les doucinets,
    Quand n’ont assez fait dodo
    Ces petits enfanchonnets.

    Mieux aimassent à gogo
    Gésir sur mols coussinets,
    Car ils sont tant poupinets !
    Hélas ! c’est gnogno, gnogno
    Quand n’ont assez fait dodo.

    Charles d'Orléans (1394-1465)


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  • Les Malchanceux

    Quand ils viennent pour naître,
    Leur mère va mouri. 
    Quand ils viennent pour rire,
    Leur père meurt aussi.

    Ils s’en vont à la chasse : 
    N’y a plus de perdrix ;
    Ils s’en vont à la danse :
    Les violons sont partis.

    Ils ont faim dans le ventre :
    La soupe a trop bouilli.
    Ils montent dans la chambre :
    N’y a plus de draps au lit.

    Ils aiment une fille :
    La belle fille a ri.
    Ils la mènent à l’église :
    Le curé refusi.

    S’ils prennent une vieille,
    Elle a trop de souci ;
    Les garçons et les filles
    Ne veulent pas veni.

    S’ils viennent trois ou quatre,
    Il n’y a plus d’habits ;
    Ils couchent tous ensemble ;
    Ils meurent p’tit à petit.

    Donc, s’en vont à la guerre
    Pour se faire péri.
    La Mort, qui les rencontre,
    N’veut pas les faire mouri !

    Trop tôt venus au monde,
    Ils n’en peuvent sorti.
    Prions Dieu qu’il les aye
    Ou ben l’diable, ça n’fait ri’.

    Germain Nouveau (1851-1920)


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  • Complainte amoureuse

    Oui dès l'instant que je vous vis
    Beauté féroce, vous me plûtes
    De l'amour qu'en vos yeux je pris
    Sur-le-champ vous vous aperçûtes
    Ah ! Fallait-il que vous me plussiez
    Qu'ingénument je vous le dise
    Qu'avec orgueil vous vous tussiez
    Fallait-il que je vous aimasse
    Que vous me désespérassiez
    Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
    Et que je vous idolâtrasse
    Pour que vous m'assassinassiez

    Alphonse Allais 1854-1905


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